Le pire, c’est que tout le monde sait que la situation est catastrophique…

Publié le par Sam Menerve

Tout le monde le sait, et la société continue tant bien que mal à vivre sur le même rythme sans se préparer de quelque manière que ce soit au chaos à venir! On nous a beaucoup parlé du « modèle allemand », modèle qui n’a rien de vraiment exemplaire et dont la principale banque est extrêmement dangereuse, elle n’est plus systémique, elle a dépassé ce stade depuis longtemps déjà:

À la fin du mois d’octobre, les résultats des stress tests de la Banque Centrale Européenne (BCE) ont montré que 25 banques européennes étaient trop sous-capitalisées et posaient un risque pour le secteur bancaire de la zone euro. Parmi elles, on trouve 9 banques italiennes, 3 banques grecques, et 3 banques chypriotes. Pourtant, ce ne sont pas les petites banques d’Europe du Sud qui présentent un danger pour le secteur bancaire européen, affirme le journal berlinois Tageszeitung. En revanche, certaines banques du Benelux, de l’Italie, de la France ou de l’Allemagne, présentent un danger bien plus important pour la zone euro. La Deutsche Bank est particulièrement menaçante, précise le journal.

Il explique que lorsqu’une banque consent un prêt, ou qu’elle spécule pour son propre compte sur les marchés financiers, elle n’utilise qu’une infime partie de ses capitaux propres pour le faire, et emprunte le reste. Le rapport entre les capitaux propres et les capitaux empruntés indique l’effet de levier. En période de croissance économique, un effet de levier élevé, c’est-à-dire une plus forte proportion d’emprunts pour financer les activités, favorise une profitabilité plus élevée.

sic…Un rapport sur ​​les risques publié par le Center for Risk Management de Lausanne avait conclu que la Deutsche Bank était de loin la banque la plus risquée de la zone euro, avec un risque de faillite estimé à 75,4 milliards d’euros. Or, ce risque provient largement de l’effet de levier élevé pratiqué par cette banque.

Il y a trois ans, alors que cet effet de levier était de 1 sur 44, l’ancien économiste en chef du FMI, Simon Johnson, avait décrit Ackermann comme étant « l’un des banquiers les plus dangereux du monde ». Il avait estimé que le patron de la Deutsche Bank se permettait de fixer des objectifs de profitabilité de l’ordre de 25% (et l’effet de levier que cela implique) parce qu’il savait que la banque était « too big to fail » et qu’elle serait renflouée par les contribuables si elle se trouvait au bord de la faillite. Cependant, le même effet de levier atteint aujourd’hui 1 sur 50… la Deutsche Bank serait en faillite si elle devait perdre plus de 2% de ses actifs. Un tel effet de levier correspond au quadruple de ce qui se pratique dans les grandes banques américaines.

Selon les modélisations de l’Université de New York, le risque de défaut de paiement de la Deutsche Bank est 7 fois supérieur à ce que ce que la BCE a trouvé dans ses stress tests.

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Et pour l’heure, personne n’empêche vraiment la mise en place du traité transatlantique, cette fumisterie qui donnerait tous les pouvoirs aux financiers américains sur le continent européen, une vente totale et irrémédiable de nos pays à l’Oncle Sam dont les poches sont cvides depuis longtemps, leur économie est moribonde, et là non plus, ce n’est pas un secret. Philippe Béchade a ouvertement expliqué sur BFMtv que « sur la croissance américaine, tout n’est que mensonges« . Quand à l’immobilier, il est bien à l’image de l’économie du pays. Si les médias ont montré l’appartement le plus cher de la planète pour tenter d’apporter un peu de rêve à ceux qui y croient encore, ces mêmes médias n’ont pas mis en avant les maisons les moins chères du pays:

La ville de Flint, dans l’État américain du Michigan, a été popularisée en Europe par le réalisateur de documentaires américain Michael Moore, qui y a notamment réalisé « Roger et moi », un documentaire qui dénonce les conséquences de la restructuration de General Motors, l’un des plus gros employeurs de la ville. Depuis la fermeture des usines du constructeur automobile, qui employaient 30 000 salariés, la ville a perdu 25 000 de ses habitants, et c’est désormais une ville sinistrée. Le malaise est si grand que l’immobilier a quasiment perdu toute valeur.

Flint est peut-être même la ville où est située la maison la moins chère des Etats-Unis, écrit USA Today, qui évoque une propriété à vendre pour 188 dollars, soit l’équivalent de 150 euros. Bien entendu, à ce prix-là, il n’est pas question de se montrer trop exigeant, et le site Realtor.com qui l’a mise en vente précise bien qu’elle est à vendre en l’état. La maison a été incendiée et elle aurait besoin de quelques travaux pour la rendre vivable. Mais pour ce prix, il est possible d’acquérir une maison de trois chambres avec un terrain de plus de 500m². Et ce n’est pas une exception : le site propose d’autres maisons de Flint à vendre pour des prix qui débutent à 210 dollars.

Et les médias dans leur ensemble ne nous alarment pas de la situation, certains même se montrent rassurants…
Eteignez vos télés et ouvrez les yeux!
Retirez votre argent des banques, arrêtez de consommer inutile, favoriser les filières alternatives légales, préparez-vous et faites des stocks!

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Publié dans Actualités, France, Finances

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