Virus ébola : les modèles prédisent entre 77 000 et 277 000 cas avant la fin de l’année

Publié le par Sam Menerve

« Il n’y aucune raison d’être optimiste au sujet d’Ebola »prévient le Dr. Alessandro Vespignani, à l’origine d’un modèle épidémiologique global destiné à évaluer les pandémies. « si le nombre de cas continue à augmenter et que nous ne sommes pas capables de contenir l’épidémie, alors il sera trop tard et cela requerra un effort sur le terrain que nous sommes incapables de fournir. »

Selon le centre de recherche sur le cancer et les maladies infectieuses Fred Hutchinson, 10000 cas d’Ebola pourraient être détectés d’ici le 24 septembre et des milliers d’autres après cette date. Les analyses des données du modèle épidémiologique global montrent qu’il y a 25 % de chances que le virus soit détecté au Royaume-Uni d’ici la fin septembre et 18% pour les USA. Les données prédictives du modèle sont alignées sur le pire scénario de pandémie.

Selon le site Internet du centre Fred Hutchinson, l’OMS a prédit environ 20000 cas de contamination et a publié une feuille de route pour un plan d’action afin de stopper l’épidémie entre 6 et 9 mois. Seulement, cela suppose une réponse massive, globale, et coordonnée…

Les derniers décomptent de l’OMS font état de plus de 4000 cas et 2000 morts.

Selon le Dr Longini, biostatisticienne à l’université de Floride : « l’épidémie continue de se propager et aucun signe de fin n’est en vue.»

La contamination d’autres régions du monde est uniquement une question de temps selon le centre de recherche Fred Hutchinson.

Selon le Dr. Michael T. Osterholm de l’Université du Minessotta, il y a maintenant deux possibilités :

La première est que le virus se répande aux mégapoles occidentales et l’on sait qu’il est beaucoup plus facile de contrôler la contamination dans de petits villages isolés…

L’autre possibilité dont les virologistes débattent en privés mais qu’ils se refusent à envisager pour l’instant en public concerne la mutation du virus qui le rendrait transmissible par voie aérienne.

L’évolution du virus actuel est sans précédent : il y a eu plus de transmissions humaines dans les quatre derniers mois que lors des 500 dernières années et chaque nouvelle infection représente des trillions de brassages du patrimoine génétique du virus.

Dans le scénario le plus pessimiste, qui correspond aux courbes actuelles, il pourrait y avoir entre 77000 et 270000 nouveaux cas d’ici la fin de l’année…

La possible mutation du virus et sa transmission par voie aérienne ne sont pas à négliger. Un article publié dans la revue scientifique The Lancet, citée par le Blog-Sam-La-Touch, affirmait à ce propos en 2005 que la contamination par voie aérienne se produisait déjà chez le primate : « Bien que la propagation par aérosols du virus Ebola n’a pas été documentée chez l’homme, ce mode de transmission se produit chez les primates non-humains. »

Source originale : Zero Hedge

Publié dans Actualités, Monde, Santé

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