François Bayrou fustige le monde de l'argent d'Emmanuel Macron...

Le président du MoDem François Bayrou a comparé "le projet de société" d'Emmanuel Macron avec celui de Nicolas Sarkozy en 2007, ce dimanche 11 septembre.

Le président du MoDem, François Bayrou, a une nouvelle fois critiqué ce dimanche le meneur du mouvement "En Marche!", Emmanuel Macron, jugeant son "projet de société infiniment proche de celui que Nicolas Sarkozy défendait en 2007" et favorable au "monde de l'argent".

Moins de deux semaines après la sortie du gouvernement d'Emmanuel Macron, François Bayrou s'attaque au fondateur du mouvement "En Marche!". Et le maire de Pau n'est pas tendre. Non seulement il réaffirme dans l'émission Questions politiques (France Inter/France Info/Le Monde), qu'il ne se "reconnaî(t) pas dans ce qu'Emmanuel Macron incarne", mais il compare aussi l'ex-ministre de l'Economie à Nicolas Sarkozy.

"Un projet de société proche de celui que Nicolas Sarkozy défendait en 2007"

"Le projet de société qui est celui d'Emmanuel Macron (...) on le connaît bien, il est au fond infiniment proche de celui que Nicolas Sarkozy défendait en 2007", a estimé ce soutien d'Alain Juppé, soulignant s'être "affronté avec Nicolas Sarkozy en particulier sur les inégalités croissantes, la justification sur les milliardaires". Après avoir évoqué la formule de l'ancien ministre de l'Economie, selon lequel "il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires", le président du MoDem a souligné que "Nicolas Sarkozy disait 'ça, c'est la réussite'". "C'est évidemment le monde de l'argent. Or aujourd'hui, l'argent gouverne tout", a déploré le maire de Pau et ancien candidat à la présidentielle.

"Je m'oppose à un projet de société 'des inégalités croissantes'"

François Bayrou a aussi épinglé les passages d'Emmanuel Macron du secteur public au secteur privé. "Si vous lisez la notice Wikipédia d'Emmanuel Macron, vous voyez: haut fonctionnaire, banquier d'affaire, homme politique", a-t-il relevé. Et de clamer que, pour sa part, il s'était "toute (s)a vie (...) battu pour qu'il n'y ait pas de connivences, pas de franchissement de frontières entre le monde des intérêts privés et celui de l'intérêt public". "Je m'oppose à un projet de société 'des inégalités croissantes' et de la 'perte du sens de ce qu'est la vie des gens' au profit d'un projet 'd'unité', a martelé le dirigeant centriste, plaidant pour des mesures en faveur de l'emploi et du pouvoir d'achat.

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