Loi Macron: les journalistes interdits de parler des affaires des entreprises....

Publié le par Sam Menerve

Et ils se disent tous POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ET D’EXPRESSION!!! On a vu ce gouvernement accompagné des pires représentants possibles défiler au nom du « je suis Charlie », faire de grandes déclarations sur la liberté de la presse lorsque Charlie Hebdo se permettait de dessiner de manière insultante le prophète, par contre dès qu’il s’agit de parler de certaines réalité, la liberté d’expression, elle n’existe plus! En France, on a le droit de s’exprimer, à tel point que les blogs critiquant Israël seront bloqués pour mieux entretenir un amalgame douteux et dangereux, et que les journalistes seront passibles de peines de prison si jamais ils informent trop sur les histoires de gros sous des entreprises… Du coup, même le scandale Luxleaks devient un débat interdit, hop! À la trappe! Étouffé! Des milliards qui disparaissent sans que cela puisse être dénoncé! Il avait raison Franchouille, son ennemi intime, c’est bien la finance, celle des français et de leurs comptes bancaires, en aucun cas la haute-finance!

A force d’avaler tous les amendements qui passent, la loi Macron, qui jouissait dès le départ d’un beau gabarit, pèse désormais 209 articles. En une semaine de commission, elle a plus que doublé de volume. Au rang des nouveautés, une étrange création adoptée à la va-vite un samedi après-midi à l’Assemblée : le « secret des affaires ».

Déposé par le rapporteur général de la loi, le député PS Richard Ferrand, cet amendement permet de punir tout personne qui prendrait connaissance et/ou révélerait sans autorisation une information protégée par le secret des affaires. Le contrevenant risquerait alors jusqu’à trois ans de prison et 375 000 euros d’amende -sept ans dans le cas « d’atteinte à la sécurité ou des intérêts économiques de la France ». Les défenseurs d’une telle disposition assurent que pour combattre l’espionnage industriel, il faut donner aux entreprises les moyens légaux de se défendre.
Levée de boucliers contre l’amendement

Samedi 17 janvier, le débat en commission est expéditif. Personne ne s’y oppose. Avec le soutien de l’UMP et de l’UDI, le PS adopte l’amendement. Seule la députée socialiste Karine Berger se risque à briser l’unité nationale : « Que prévoit-on pour les lanceurs d’alerte ?

Le secret des affaires doit certes être protégé dans 99,9 % des cas, mais si l’on n’avait pas violé celui de certaines entreprises luxembourgeoises, par exemple, on n’aurait jamais rien su de leurs pratiques. » Richard Ferrand lui apporte deux réponses. La première tient à la rédaction d’un amendement au code de la presse permettant aux « journalistes de révéler des infractions éventuellement commises par une entreprise », selon son rédacteur. La seconde autorise la diffusion d’informations tombant sous le secret des affaires si cela est « strictement nécessaire à la sauvegarde d’un intérêt supérieur, tel que l’exercice légitime de la liberté d’expression ou d’information ou la révélation d’un acte illégal ».

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Publié dans Actualités, France

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